PRESSE
Le livre
sur Marie-Laure Guerrier
CÉRAMISTE
« Marie-Laure GUERRIER » par Myriam Bürgi
Édition « Terres d’Aligre » on peut le trouver ou le commander à « terres d’Aligre »,
Rue de Prague 5 bis – 75012 Paris
Les catalogues
avec Marie-Laure Guerrier
CÉRAMISTE
« Collection »
Galerie d’Ateliers d’Art de France (2008)
« Céladon »
Espace Faïence à Malicorne (2007)
« Céramique contemporaines européennes »
Maison de l’outil à Troyes (2006)
« Terres de Feu »
Biennale de Brest (2006)
« Céramiques et Paysages »
par Raymond Sauvaire (2006) – Édition Champ Social (Nîmes)
Catalogue de la 4e Biennale du Grand-Pressigny en Touraine
par Bernard Courcoul
Catalogue du salon de céramique contemporaine
Céramique 14 (2005, 2006, 2007, 2008)
Les revues
avec Marie-Laure Guerrier
CÉRAMISTE
depuis 1996 à aujourd'hui
Marie-Laure GUERRIER : « Dans l’intimité des Betweens »
par Marielle Ernould-Gandouet
Revue de la céramique n° 196, mai-juin 2014
« La beauté faite porcelaine »
par Martine Chantereau
Art et Décoration (Rhône-Alpes), janv.-fév. 2007
« Marie-Laure GUERRIER, céramiste en Clunisois »
par Véronique Sanchez
Revue Pays de Bourgogne n° 208, juillet 2005
« Les porcelaines de Marie-Laure GUERRIER »
par Yannick Breton
Revue de la Céramique n° 133, nov.-déc. 2003
« Marie-Laure GUERRIER : La beauté sauvera le Monde »
par Daniel De Montmolin
Revue de la Céramique n° 114, sept.-oct. 2000
« A Strasbourg sept femmes en porcelaine »
par Ariane Grenon
Courrier des métiers d’art n°184, novembre 1999
Extrait du catalogue de la 4e biennale du GRAND-PRESSIGNY en Touraine – 2005
Il n’est pas rare que des céramistes bien engagés dans leur parcours artistique s’interrogent, de façon récurrente, sur l’orientation de leur travail au point de se disposer à le remettre foncièrement en question, pour mieux satisfaire les exigences latentes de leur personnalité. S’ils sont émailleurs, ne leur faudrait-il pas plutôt confier au feu seul tout le travail sur la matière de leurs céramiques ? S’ils sont adeptes des céramiques brutes, ne devraient-ils pas plutôt les revêtir de précieux émaillages ? Pourquoi de tels dilemmes, si ce n’est parce qu’ils ont trait à l’engagement total que requiert du céramiste son activité potière pour atteindre à l’essence même du travail, à l’accomplissement de son destin d’artiste et à la nature de sa réelle participation à cet œuvre.
L’art sert-il à faire émerger la personnalité ? Sert-il à l’exprimer ? Ou est-il la médiation d’autres accomplissements ? Si Marie-Laure GUERRIER, céramiste vouée à la qualité de la céramique d’émail, semble échapper à ce syndrome du perpétuel questionnement, c’est sans doute parce qu’elle se représente que l’œuvre d’art n’existe en plénitude que par la mise en retrait de sa personnalité singulière, par l’abandon de toute voie d’exaltation personnelle, afin que puissent s’exprimer des forces qui la transcendent, dont elle n’est que l’agent et qui ont totalement besoin d’elle pour exister.
C’est pourquoi, avec opiniâtreté et application, elle s’est créé un langage céramique complexe de formes et de glaçures, langage qu’elle manie avec élégance et discrétion, dans une intimidante perfection.
Les céramiques de Marie-Laure GUERRIER surtout les porcelaines, se remarquent par la précision du tournage associé à une patience et parfaite maîtrise dans la concision des formes, par une ornementation méticuleuse faite de tableaux d’ajours sur les flancs de ses pots, par le profil aigu des couvercles, par les étirements réguliers des parois de certaines de ses coupes et enfin par la parfaite facture des glaçures, céladons lumineux et mats, noirs et blancs nacrés. Tout concourt à manifester une connivence avec la lumière : la lumière reçue, la lumière donnée. Une complicité naturelle qui fonde l’aventure créatrice.
Texte de Bernard COURCOUL